Les récipiendaires principaux et secondaires de la mise en œuvre des subventions du Fonds mondial au Burkina Faso se sont réunis ce jeudi 2 juin 2022 en atelier de concertation à Ouagadougou dans la salle de réunion du Programme d’appui au développement sanitaire (PADS), pour mieux coordonner leurs interventions.
Cette rencontre présidée par le représentant du coordonnateur du PADS, Dr Matilibou GUIRA, chef de service suivi-évaluation du PADS a vu la participation des trois récipiendaires principaux du fonds mondial que sont le Programme d’appui au développement sanitaire (PADS), le secrétariat permanent du conseil national de lutte contre le sida et les IST (SP/CNLS-IST) et L’ONG Initiative Privée et Communautaire pour la santé et la riposte au VIH/sida au Burkina Faso (IPC/BF), leurs récipiendaires secondaires respectifs et un représentant du CCM du Fonds mondial.
L’objectif visé par cette rencontre, contribuer au renforcement de la collaboration et de la coordination des interventions entre les Bénéficiaires principaux pour une meilleure mise en œuvre des quatre (04) subventions au Burkina Faso que sont les subventions tuberculose, VIH, TB/VIH, Paludisme/RSS et COVID-19.
Ce renforcement de la collaboration dans la mise en œuvre des subventions a fait l’objet d’un « mémorandum de collaboration pour la coordination de la gestion des subventions du nouveau modèle de financement du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme au Burkina Faso » élaboré et adopté de commun accord par les trois (03) Bénéficiaires Principaux (BP).
Ce mémorandum prévoit des réunions trimestrielles entre les trois (03) BP et élargie une fois par semestre aux autres acteurs (BS, CCM et PTF).
Comme prévu par l’ordre du jour, après un bref rappel des objectifs de la subvention, chaque BP a fait le bilan programmatique affichant le niveau d’atteinte des principaux indicateurs, le bilan financier, le point sur la disponibilité des intrants, les difficultés rencontrées, les défis et perspectives.
Par ailleurs, le bilan du paiement électronique a également fait l’objet de discussions. Des difficultés opérationnelles majeures soulignées, on note, la fermeture et le fonctionnement à minima des CSPS dans les zones à défi sécuritaires, quelques ruptures en réactifs et consommables, la lourdeur des plateformes des opérations de paiement électronique. Nonobstant ces difficultés, les taux d’exécution physique et financière sont globalement satisfaisants.
Des défis demeurent et les acteurs ont été invités à se surpasser pour de meilleurs résultats. Des recommandations ont également été faites en vue d’une meilleure synergie d’action et d’une meilleure coordination pour des résultats à même de contribuer à la mise en œuvre efficace des subventions mais aussi à l’atteinte des objectifs plus globaux de renforcement du système sanitaire au Burkina.
Au nombre des recommandations faites, nous avons la prévision de frais de relance des appels au profit des gestionnaires des structures dans le cadre des paiements électroniques et le renforcement de la supervision conjointe.