Comme à l’accoutumée, le Programme d’appui au développement sanitaire (PADS) a tenu du 05 au 06 mai 2022 à Ouagadougou dans sa salle de réunion, un atelier de suivi et de planification des activités issues des subventions du Fonds mondial. Réaliser le bilan physique et financier des activités du premier trimestre puis planifier le trimestre suivant, tel était l’objectif de cette rencontre de suivi afin de parvenir à des meilleurs résultats dans la mise en œuvre des subventions. Cet atelier a été Présidé par Dr Matilibou GUIRA, Chef de service suivi-évaluation au Programme d’appui au Développement sanitaire.
La rencontre a regroupé les membres de l’unité de gestion du PADS, les différents acteurs de mise en œuvre des subventions du Fonds mondial tels que le Programme national de lutte contre la tuberculose et le Programme national de lutte contre le paludisme au compte du secteur public, l’ONG Progettomondo MLAL et le CICDoc pour les aspects du Renforcement du Système communautaire au compte de la société civile et enfin les directions centrales du Ministère de la santé et de l’hygiène publique.
En effet, le Burkina Faso bénéfice du financement des subventions du Fonds Mondial pour la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme pour la période 2021 -2023.
Le PADS assure le rôle de récipiendaire principal (PR) pour les composantes Paludisme/Renforcement du système de santé (RSS), Tuberculose et COVID-19 pour le compte du secteur public.
Aussi, durant deux jours, chaque structure a exposé son bilan du premier trimestre et sa planification du trimestre en cours selon un canevas commun soumis au préalable. Cela a permis de suivre l’état d’avancement et d’analyser les performances de chaque bénéficiaire. Ces présentations ont fait l’objet d’échanges d’idées fructueuses et de partage de connaissances acquises.
En substance, on note une satisfaction globale de la mise en œuvre des activités avec de bons taux d’exécution physique et financière nonobstant quelques difficultés qui ont émaillé la mise en œuvre de certaines activités. Ces difficultés sont liées au contexte sécuritaire, au début tardif de la subvention COVID 19, à la faible capacité des infrastructures de stockage et ne répondant pas aux normes, à la problématique de la gestion des déchets pharmaceutiques au niveau central, au passage à l’échelle de la distribution au dernier Km, à la défaillance du paiement électronique, à la vétusté du matériel de projection de film des OBC et au transport et livraison des MILDA de la campagne en cours dans les zones à sécurité précaire entre autres.
Pour pallier à ces difficultés, des suggestions ont donc été faites pour une meilleure mise en œuvre des subventions au regard des différentes performances enregistrées. A savoir : l’accélération du processus de passation des marchés, l’élaboration d’un plan de passage à l’échelle de la stratégie de distribution au dernier Km, l’appui des organisations non gouvernementales (ONG) locales ou de la sécurité en fonction des spécificités pour assurer le transport et la livraison des MILDA de la campagne en cours et enfin la dotation des OBC en micro projecteurs pour la projection des films lors des séances de sensibilisation.