Du 10 au 13 juillet 2022, le deuxième passage de la chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) a eu lieu dans les 70 districts sanitaires du Burkina. Couplée au dépistage de la malnutrition aiguë, la CPS consiste à administrer des cycles de traitement mensuels d’une combinaison de médicaments antipaludiques. Le but étant de maintenir des concentrations thérapeutiques de ces médicaments dans le sang pendant toute la période de haute transmission afin d’éviter l’apparition de la maladie chez les enfants de 3 à 59 mois. Elle vise également à combler la faible couverture de prise en charge des malnutris dans les centres de récupération nutritionnelle pendant la période du pic palustre qui coïncide avec le pic de la soudure et de la malnutrition.
Pour ce faire, des équipes de supervisions ont été constituées au niveau des districts et appuyées par les niveaux régional et central pour s’assurer du bon déroulement des activités de la CPS. L’objectif poursuivi c’est de pouvoir observer, orienter, aider et encourager le personnel médical et les volontaires afin d’améliorer les différentes performances dans la mise en œuvre de cette intervention à haut impact dans la lutte contre le paludisme.
A l’instar des autres régions, la région du Sud-Ouest, dans les districts sanitaires de DANO et Diébougou, et respectivement dans les CSPS tels que Dadoné, Bolembar, Hamele, Langle, Ouessa, Bilbale et Bamako, la supervision a permis de se rassurer de la bonne exécution de la micro planification; l’effectivité de la formation des superviseurs et la disponibilité d’un rapport, l’élaboration du programme de supervision de proximité et son effectivité ; la prise en compte des mesures prises pour la prévention de la COVID-19 ; l’effectivité de l’administration des produits aux cibles et la mise en œuvre de la communication interpersonnelle à travers les techniques d’administration des médicaments aux enfants éligibles, la sensibilisation des mères/tutrices d’enfant pour le respect des doses à J2 et J3, les conduites à tenir en cas d’effets secondaires.
Cette activité est effective grâce à l’appui de plusieurs partenaires techniques et financiers dont le Fonds mondial à travers le Programme d’appui au développement sanitaire.