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ATELIER DE FINALISATION DES DOCUMENTS DES SOUS- PROJETS DE LA DEUXIEME PHASE DU SWEDD.

Du 14 au 18 mars 2022, s’est tenu à Koudougou dans la région du Centre-Ouest, un atelier de finalisation des sous-projets de la deuxième phase du projet « Autonomisation des femmes et dividende démographique » SWEDD, présidé par Dr Matilibou GUIRA, Chef du service suivi-évaluation au Programme d’appui au Développement sanitaire (PADS).

Durant cinq jours, une trentaine de participants venus des Ministères partenaires chargés de la mise en œuvre des sous-projets et les partenaires techniques et financiers tels que la Banque mondiale et le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) ont pris part à cette rencontre de réflexion et de production.
Cet atelier a eu pour objectif de finaliser les documents des différentes interventions qui seront mises en œuvre, finaliser le choix des zones d’intervention et enfin établir des budgets détaillés pour la mise en œuvre des activités.
Un premier draft consolidé comportant les sous projets a été élaboré courant décembre 2021 et soumis à l’appréciation des partenaires techniques et financiers dont la Banque mondiale et le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).
En effet, au regard des résultats satisfaisants du Swedd I, les premières autorités ont été favorables à la mise à l’échelle des interventions ayant montré des évidences afin de couvrir plus de localités et de cibles.

Baly OUATTARA Spécialiste santé Banque Mondiale

« Nous sommes réconfortés par les résultats de cette première phase qui a permis d’aller au-delà des résultats escomptés et permis l’octroi de cette deuxième phase. Cette mise à l’échelle va nous permettre d’avoir plus de résultats, de leçons apprises mais également capitaliser le suivi, la coordination et l’augmentation du niveau des perspectives des différents acteurs » nous confie Baly OUATTARA Spécialiste santé Banque Mondiale.

Ce passage à l’échelle implique une extension des interventions à de nouvelles zones géographiques et à une augmentation significative du nombre de bénéficiaires. De façon pratique, à travers des groupes de travail, il s’est agi pour chaque sous-projet appuyés par des équipes composées de l’UNFPA, la Banque Mondiale et le PADS de faire ressortir les leçons apprises du SWEDD 1 et les innovations à apporter à la deuxième phase ; affiner les priorités en matière de renforcement des acquis et les nouvelles priorités pour la mise à l’échelle ; identifier les critères d’obtention des différentes interventions ; proposer des stratégies d’enrôlement des bénéficiaires ; identifier les stratégies de mise en œuvre des interventions; définir le mécanisme de suivi évaluation et enfin élaborer les budgets détaillés des activités.
Au-delà des thématiques développées lors de la première phase, celle-ci connaîtra des innovations telles que la lutte contre les violences basées sur le genre qui fera l’objet d’un plan d’action. Outre cela, le ministère en charge de la jeunesse qui vient d’intégrer le SWEDD mènera certaines interventions en collaboration avec le ministère en charge du genre.

Salam BELEM Chargé de suivi-évaluation du projet SWEDD

« Le ministère en charge de la jeunesse aura son plan d’action mais qui sera intégré dans le sous projet « entreprendre au féminin ». Ainsi donc, les adolescentes qui bénéficieront des interventions dans les centres de formation seront sélectionnées à partir du ministère en charge du genre, puis formées et suivies par le ministère en charge de la jeunesse » explique Salam BELEM Chargé de suivi-évaluation du projet SWEDD.

En outre, le contexte sécuritaire n’a pas été occulté dans la mise en œuvre de ces sous-projet car il est prévu la prise en compte des personnes déplacées internes quel que soit leur région de résidence ou d’accueil. Cela se fera en réadaptant les stratégies humanitaires existantes dans les ministères impliqués.

Dr Dalomi BAHAN, Spécialiste de planification stratégique, suivi-évaluation et programmation de dividende démographique à L’UNFPA

« Pour que le projet puisse atteindre les résultats escomptés, il faut que nous ayons des stratégies qui adressent les questions humanitaires. Et au niveau du gouvernement, il y a des stratégies spécifiques notamment à l’éducation, à la santé et au ministère en charge du genre. Elles seront réajustées en fonction des besoins et des urgences actuelles » conclut Dr Dalomi BAHAN, Spécialiste de planification stratégique, suivi-évaluation et programmation de dividende démographique à L’UNFPA.

Afin de disposer d’un document final qui sera ensuite soumis au processus d’approbation habituel de la banque mondiale, les différentes productions seront mises en commun après leur transmission à l’Unité de gestion du PADS.

Une photo de famille
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